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Les sujets choisis, on envoie des équipes les tourner. Elles se composent généralement de trois personnes : un journaliste rédacteur, un journaliste reporter d'images (ou «JR1», c'est lui qui tient la caméra) et un preneur de son-monteur (repérable à son micro). Les moyens déployés et le nombre d'équipes envoyées sur le terrain dépendent de l'importance de l'événement à couvrir et de sa localisation.
Comme il s'agit de réagir vite (l'heure tourne et le journal n'attend pas...), on mobilise d'abord les journalistes qui pourront être le plus rapidement sur place (correspondants régionaux en province, correspondants permanents à l'étranger), des équipes qui pourront ensuite être renforcées par une ou plusieurs équipes envoyées de Paris.
Avant de passer devant la caméra il faut toujours faire attention à son apparence. Pour ça il est primordial d'aller plus ou moins rapidement chez le coiffeur. Si l'on est une fille on pourra toujours faire appelle à des extensions cheveux pour paraitre comme une star.
Le montage
Une fois le sujet tourné, il va falloir le monter. En clair : n'en garder que les moments clés. Le journaliste rédacteur et le monteur visionnent les cassettes du reportage et sélectionnent les images qui leur semblent les plus intéressantes. Après les avoir assemblées pour en faire un film de 30 secondes à 4minutes, selon les cas, le journaliste rédacteur rédige son texte (c'est le commentaire que vous entendrez à l'écran) et l'enregistre en salle de mixage.
Ça y est, le sujet est prêt à être diffusé ! Bon à savoir : si l'événement le justifie, grâce au satellite et à des moyens de transmission performants (voir encadré en haut à droite), le journaliste peut également intervenir en direct au cours du journal